National charolais/2012 Des champions typés et puissants
A Saulieu, du 24 au 26 août 2012, les juges ont apprécié la qualité des animaux. Leurs choix se sont arrêtés sur les qualités de race et de corps.
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« Je n'ai jamais vu de telles présentations en femelles, affirme Stéphane Billoux, technicien du herdbook charolais. Il y a eu de très bons animaux dans chaque catégorie, mais les plus frappants restent les prix spéciaux. »
Bernard Olivier qui officiait en tant que juge, a d'ailleurs souligné face au public le niveau des animaux, et sa difficulté à classer les prix d'ensemble. « Nous avons privilégié la qualité de race et la finesse de viande », explique-t-il.
Stéphane Billoux estime qu'il y avait davantage d'hétérogénéité parmi les mâles : « On sent que certains éleveurs s'approchent du type viande, tandis que d'autres s'accrochent au squelette. »
Le concours national a rassemblé 377 animaux reproducteurs : 214 femelles et 163 mâles. Une quarantaine de taureaux auraient été vendus au cours des trois jours.
Lier tradition et sélection
Mais le national n'était pas le seul concours bovins de ce premier salon du charolais. Pour la première fois, une manifestation génétique s'est déroulée sur le même lieu qu'un traditionnel concours d'animaux de boucherie.
« Beaucoup d'échanges ont eu lieu entre les professionnels de la viande et les passionnés de génétique, reprend Michel Baudot, le président du herd-book. C'est ce que nous voulions. »
Deux sections ont été mises en place pour mêler génétique et développement musculaire. « Quarante éleveurs, sur les quarante-cinq exposants du concours de boucherie, ont jugé le trophée qualité bouchère du national », explique-t-il.
En retour, trois éleveurs dont les troupeaux sont inscrits ont visité une sélection d'élevages. Ils ont élu les meilleurs en développement musculaire. Les gagnants sont venus juger dix taureaux présentés sur le salon pour leur potentiel musculaire.
Michel Baudot ne s'attendait pas à un tel succès. « Nous pensions attirer 10.000 à 15.000 personnes, confie-t-il. Les estimations basées sur les chiffres des exposants évaluent le nombre de visiteurs à près de 25.000. »
La Salon du charolais accueillait aussi le concours national du mouton charollais. Le prix de championnat mâle a été remporté par Anne et Sébastien Jeannin (Saône-et-Loire). Celui des femelles a été attribué au Gaec Lally (Saône-et-Loire). Les 150 agneaux de boucherie exposés ont été vendus.
Eldorado, Prix.... Le champion est typiquement dans le standard de la race. C'est un animal trapu et puissant à l'avant.
Eurovision. Le jury a été impressionné par le dos, les aplombs et le développement de la grande championne.
Féodal. Sa hauteur au garrot et sa longueur de corps font de lui un taureau au squelette développé.
Fabuleuse. Les juges ont apprécié sa longueur, son ossature, son bassin, son attache de queue et sa puissance.
Prix. De gauche à droite : le prix du comice de Saulieu, le prix d'honneur mâle naisseur, et le prix d'excellence bouchère.
Duo avec la haute valeur bouchère
Quelque deux cent bovins étaient présents au concours d'animaux de haute valeur bouchère. Le jury était composé de quinze juges éleveurs, bouchers ou négociants. Parmi les grands prix, Jean-Louis Guénot a reçu le prix 2012 du comice de Saulieu, et Marie-Odile Bourgeon celui de l'Ambassade du charolais.Portée par un marché de la viande plutôt favorable, la vente s'est déroulée dans une bonne ambiance commerciale. « Tous les sujets ont trouvé preneur, annonce Frédéric Imbert, commissaire du concours de boucherie et directeur de l'EDE. C'est une première. »Les moins bons animaux sont partis à environ 4,50 €/kg. Les meilleurs entre 8 et 12 €/kg. Parmi les plus gros acheteurs, Bigard a raflé les quatre grands prix du concours.
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